Sortie « Protection de notre AME », classe de CM1-CM2, lundi 19 mai 2025

Sous un chaud soleil sur la plage de Kerleven, nous avons observé la laisse de mer ( c’est tout ce que la mer dépose à chaque marée sur la plage). Dans un carré tracé sur le sable, nous avons rassemblé tous les éléments que l’on peut trouver dans la laisse de mer : des débris végétaux (algues, bois flotté), des débris animaux (coquillages, enveloppes d'œufs, mues de crabe, plumes d’oiseaux, arêtes de poissons…) et malheureusement aussi des déchets anthropiques c’est à dire d’origine humaine.

En soulevant les algues, on voit des petites puces de mer sauter. Ce ne sont pas des insectes mais des petits crustacés qui chatouillent mais ne piquent pas et qui ont un rôle important à jouer dans la laisse de mer. Ces puces de mer encore appelées talitres se nourrissent des algues mortes et permettent leur décomposition : ce sont des décomposeurs ou détritivores. Ces puces sont mangées par des oiseaux, des poissons. Les coquillages filtreurs et le zooplancton se nourrissent de phytoplancton et sont mangés par des poissons. On a dans la laisse de mer des indices d’un ensemble de chaînes alimentaires.

La décomposition des algues produit des sels minéraux ou sels nutritifs qui vont permettre le développement de petites plantes dans cette laisse de mer, petites plantes qui , avec leurs racines vont fixer le sable. Sans ces plantes, le sable serait emporté par le vent. Nous avons rassemblé toutes ces idées en complétant un schéma.

La laisse de mer est donc un milieu vivant qu’il faut protéger, il ne faut pas l’enlever de la plage. En retenant le sable, elle va permettre le début de formation d’une dune.

Les plantes des dunes sont elles aussi à protéger : tout un espace en haut de la plage du chenal est délimité par des poteaux et un fil de fer pour que l’on ne piétine pas ces plantes qui, grâce à leurs racines fixent le sable.

Pour faire une étude plus précise des végétaux composant la laisse de mer, nous avons réalisé un protocole de sciences participatives en posant des quadrats (carrés d’1m de côté) et en réalisant un comptage à l’intérieur de ces quadrats. Les résultats sont notés sur des fiches qui seront envoyés aux scientifiques pour qu’ils suivent l’évolution de la composition de la laisse de mer (ce protocole est répété régulièrement).

Lors de la prochaine sortie, nous ferons un autre protocole de sciences participatives au niveau des plantes des dunes pour un suivi de la protection de la dune de notre AME.

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