top of page
Photo du rédacteurlaforetverte29

AME - Sortie du 8 juin 2023

Dernière mise à jour : 11 juin 2023

Arrivée sur la plage de Kerleven : aussitôt, repli sous les pins pour se protéger du vent et de la pluie ! Puis, heureusement, la météo a été plus clémente et nous avons pu démarrer les différentes activités par groupes :

Nous avons commencé par un rappel concernant les éléments composant la laisse de mer.

Nous en avons collectés quelques-uns et nous les avons triés dans des bacs en fonction de leurs origines : animal/végétal/minéral/anthropique, nous avons remarqué qu’il y avait beaucoup d’éléments différents d’origine végétale et d’origine animale. Fort heureusement, il n’y avait pas grand chose dans le bac « origine anthropique » qui correspond aux déchets apportés par l’homme.

Nous avons observé que la laisse de mer est un système vivant : il n’y a pas que des algues et des animaux morts dont il reste des coquilles ou des carapaces vides (crabes). Il y a des animaux vivants, puces de mer, scarabées, mouches que l’on a capturés, observés puis relâchés. Ce sont des décomposeurs qui se nourrissent des algues, ce qui produit des sels nutritifs pour les plantes qui vivent dans le sable. C’est le départ de chaines alimentaires résumées dans ce schéma :

La laisse de mer est donc un écosystème à préserver ! De plus, avec les plantes qui se développent, le sable est retenu au lieu d’être emporté par le vent !

Nous avons réalisé le Protocole ALAMER de « Plages vivantes », programme de sciences participatives qui fait l’inventaire des algues présentes dans la laisse de mer.

Nous avons donc tracé un transect (une ligne) de 25 m de long à l’aide d’un double décamètre sur la laisse de mer fraîche, sur ce transect nous avons positionné trois quadrats de 1m sur 1m.

Dans un premier temps, nous avons trié les différentes algues par couleur. Puis nous avons continué le tri en faisant des petits tas d’algues par variétés.

Enfin, grâce à la clé de détermination, nous avons mis un nom sur l’algue, nous avons évalué sa quantité relative (indice d’abondance) et nous avons complété la fiche terrain ALAMER.

Nos informations serviront aux scientifiques du Marinarium de Concarneau pour suivre l’évolution de la composition en algues de la laisse de mer sur plusieurs années, cela permet de voir, entre autre, l’incidence du réchauffement climatique.

Enfin nous avons observé la dune et l’espace clôturé afin de préserver les plantes du piétinement des passants. Les apports d’algues faits lors de la sortie de novembre ont apporté par leur décomposition pendant l’hiver des sels nutritifs qui ont favorisé la croissance des plantes de la dune. Le sable est retenu. C’est un moyen de lutte contre l’érosion des dunes.

Nous nous sommes intéressés à quelques unes de ces petites plantes : observation, identification et dessins.

Même les mamans accompagnatrices ont participé à l’atelier dessin !

Nous avons terminé en ramassant les déchets : nous prenons soin de notre aire marine éducative !

Plus de photos et de dessins dans cet album.

64 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page