« LA PLAGE DU CAP COZ VOIT ROUGE » titre le Télégramme le 9 novembre dernier, il aurait pu en dire autant le Week end précédent à Kerleven. Où l’art de monter en épingle des événements plutôt ordinaires …
(Photo F.Buchet)
« Qu’on se le dise … », l’automne est propice aux arrivées massives d’algues de toutes sortes, arrachées « de leur substrat par les tempêtes. Et quand grandes marées et vent du sud se conjuguent, rien d’anormal à ce que tout cela échoue sur nos plages.
A voir ces grosses huitres entrainées par notre célèbre fucus, cela a dû souffler fort en mer !
Alors certes, la couleur « rouge » de ces sortes de « macaronis » a pu surprendre. Peut être des « Solieria », ( je ne suis pas spécialiste), algues rouges qui ont tendance à proliférer ces dernières années : des arrivées spectaculaires avaient ainsi été observées en 2019 en Presqu’ile de Rhuys.
Mais rien à craindre, vu leur forme et leur consistance, elles ne risquent pas de constituer une sorte de croute compacte dégageant des émanations toxiques comme nos algues vertes favorites.
Au contraire, elles contribuent à constituer la « laisse de mer » qui, à la longue, retient le sable et un tas d’organismes vivants ou morts indispensables aux équilibres biologiques du haut de plage.
Un bon point de départ pour constituer une dune…qui protégera ce qu’il y a derrière.
Et nos algues vertes ?.... peu présentes cette année , en tout cas à la Forêt .
Là encore, gardons à l’esprit que les phénomènes naturels sont très fluctuants. Les facteurs intervenant sur la prolifération des ulves sont nombreux : moins de pluies au printemps, donc moins de lessivage des sols ?, température de l’eau plus fraiche ?, courants marins et vents du nord ?… à moins qu’il n’y ait eu une réelle diminution des épandages de nitrates cette année ?…on peut toujours rêver, en attendant les bilans scientifiques ! (Photos C.Chapelle)
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